L’étude d’impact environnemental menée pour le projet a révélé la présence de deux plants de Coronille faux-sénés dans la zone de travaux. Espèce protégée en Bourgogne-Franche-Comté, ces arbustes aux fleurs jaunes ont été transplantés dans une zone où le contexte est similaire afin de les préserver.
Situés dans la zone d’emprise du chantier, les deux plants ont été transplantés dans une zone sans travaux. Cette opération a été supervisée par les écologues d’Acer Campestre (Gérôme Malpel et Benjamin Thinon). « Ce qui est intéressant, c’est d’être dans la mise en œuvre de solutions techniques et scientifiques concrètes pour préserver des enjeux écologiques » s’enthousiasme Benjamin. Coordinateur de cette opération de transplantation, il est le « référent écologie » de l’ensemble des travaux, s’assurant du respect de la réglementation nationale et des conditions de prise en compte de la biodiversité sur le chantier et ses alentours.
Une fois l’autorisation délivrée par le Préfet de déplacer une plante protégée, un protocole bien précis a été rédigé par Acer Campestre et validé par le conservatoire botanique national.La première étape a été de trouver un site receveur. Mais un endroit tranquille vis-à-vis des usages et de l’utilisation des sols ne suffit pas. Il doit présenter les mêmes caractéristiques que l’habitat originel de la plante pour qu’elle puisse continuer de s’y développer : végétation environnante, exposition, pente, nature du sol, pH… En l’occurrence, ce site, sous maîtrise foncière d’APRR, se trouve quelques centaines de mètres au nord de l’endroit où pousse actuellement la plante, dans une zone sans travaux. Juste avant la transplantation, ce site a été préparé à recevoir les deux plants. L’intervention la plus délicate est ensuite intervenue : le prélèvement des deux pieds de la plante, pris dans une motte de terre suffisamment importante pour lui permettre de supporter le transport.
Maintenant que l’opération a été réalisée, un écologue passera régulièrement sur le nouveau site afin de suivre le résultat et l’évolution de la transplantation.
Il y a encore peu de temps on le devinait à peine. Désormais, ses lignes définitives s’affichent clairement dans le paysage bordant l’autoroute A6. Petite revue de détail de l’ouvrage qui supportera la bretelle de sortie du demi-échangeur Chalon Nord.
Indissociable de tout chantier, la sécurité fait l’objet d’un suivi régulier et extérieur mené par un cabinet indépendant. Rencontre avec l’un de ces intervenants, présent dès le démarrage des travaux du demi-diffuseur de Chalon Nord.
Partie intégrante des travaux, le suivi environnemental fait l’objet d’une attention aussi régulière que minutieuse. Essentiel pour ne pas passer à côté d’œufs d’une espèce protégée par exemple. Petit point en cette fin d’été.
Jusqu’à présent, c’était un ouvrage sur lequel les véhicules empruntant l’autoroute A6 ne faisaient que passer l’espace d’un instant. Bientôt, il accueillera une nouvelle bretelle d’accès et tout un ensemble d’aménagements.
Dans notre premier portrait consacré à Charline Schwartz, nous vous parlions de l’importance du binôme qu’elle incarne avec son homologue côté maîtrise d’œuvre. Faisons donc les présentations.
Un chantier, c’est avant tout une histoire d’hommes… et de femmes ! Honneur à elles donc pour démarrer cette nouvelle série de portraits.
Mardi 11 avril 2023 à 14h, plus d’une cinquantaine d’invités étaient réunis au niveau de la sortie du futur échangeur pour assister au geste symbolique matérialisant le lancement officiel des travaux.
Pour construire l’ouvrage définitif qui supportera la bretelle de sortie du demi-diffuseur de Chalon Nord, il convient de pouvoir passer au-dessus de la Thalie. C’est là qu’intervient l’ouvrage de franchissement provisoire.
En mars 2023, les travaux de terrassement ont démarré simultanément sur les deux secteurs qui accueilleront les bretelles du demi-diffuseur de Chalon Nord. Retour sur une première étape essentielle du chantier.
Le 9 mars 2023, les équipes encadrantes du chantier du demi-diffuseur de Chalon Nord étaient réunies pour faire le tour du site… et des engagements réglementaires en matière de biodiversité et d’environnement.
Le balai des premiers engins de chantier n’a certainement pas échappé à nombre d’habitants et habitués du secteur de Fragnes-La Loyère. Petit point sur les travaux préparatoires, chantier avant le chantier.
Le mois d’octobre 2022 voit les premiers engins pointer le bout de leurs roues sur le site du projet. Objectif : procéder au défrichement du site d’implantation du demi-diffuseur avant la réalisation des fouilles archéologiques préventives. Une opération à mener avec précaution à bien des égards.