PORTRAIT APRR
Charline Schwartz, Conductrice d’opérations Grands Projets
Un chantier, c’est avant tout une histoire d’hommes… et de femmes ! Honneur à elles donc pour démarrer cette nouvelle série de portraits.
Trouver sa voie sur l'autoroute
Après son diplôme d’ingénieure en maîtrise des risques industriels, Charline Schwartz a commencé sa carrière aux Aéroports de Paris en tant que responsable d’exploitation à Orly Ouest. Elle opérera un premier virage en prenant un poste d’ingénieure sécurité au sein d’une entreprise dans la maroquinerie de luxe, dans la Drôme. « Après mon mariage et la naissance de ma fille, j’ai éprouvé le besoin de me rapprocher de l’Ain, d’où je suis originaire » nous confie-t-elle. Charline repère une annonce publiée par APRR et postule. Second virage. Son aventure autoroutière démarre en mai 2005 comme cheffe sécurité trafic au district du Haut-Bugey à Saint-Martin-du-Fresne. Cinq années plus tard et un fils en plus, elle emmène sa petite famille dans les Vosges, au sein du district du tunnel Maurice Lemaire, et devient par la même occasion la première femme cheffe de district chez APRR. Un poste qu’elle occupera de nouveau quelques années plus tard au district de Belfort-Montbéliard. « J’étais au contact des équipes sécurité et viabilité, tout ce qui fait le quotidien d’une autoroute en exploitation, mais j’avais envie d’explorer d’autres facettes du métier d’autoroutier » se souvient-elle.
Direction les travaux
Forte de son expérience acquise à l’exploitation de l’autoroute et de plusieurs formations internes, Charline devient en 2017 conductrice d’opérations grands projets au sein d’APRR. Comme elle l’explique « c’est un métier opérationnel qui repose beaucoup sur une culture du terrain où l’on apprend énormément au cas par cas au contact des autres. » Elle fera ses premières armes sur l’ambitieux chantier de l’échangeur de Sevenans dans le nord de la Franche-Comté. C’est là qu’elle développera ses qualités de polyvalence, d’organisation, mais aussi l’art du management transverse face à des acteurs multiples et des experts de domaines très techniques présents sur de tels projets d’infrastructure. « Même si cela reste encore un monde d’hommes, les choses évoluent. Le management de conduite d’opérations exige des aptitudes relationnelles où les femmes peuvent se démarquer » se félicite Charline. Un univers exigeant dans lequel elle découvrira aussi l’importance capitale de travailler en harmonie avec son homologue chargé de mettre en œuvre les travaux. Sur le chantier du demi-diffuseur de Chalon Nord, c’est Antoine Schweisguth, directeur de projets au sein du bureau d’étude SETEC ALS qui complète le binôme avec Charline. Un portrait lui sera d’ailleurs prochainement dédié !
Bye-bye Chalon Nord. Hello Chalon Centre ! En vue de préparer l’arrivée prochaine du nouveau demi-échangeur au nord de l’agglomération chalonnaise, l’actuelle sortie Chalon Nord 25 sera renommée Chalon Centre 25.2 dès la fin du mois d’avril 2024.
Le projet de demi-diffuseur de Chalon Nord s’inscrit dans une démarche d’optimisation de son bilan carbone, et ce dès sa phase chantier ! Bâtiments de péage, remblais ou encore matériaux pour la couche de forme sous la chaussée s’offrent une seconde vie sur l’A6.
Des fouilles archéologiques ont été menées deux mois durant sur le site du futur demi-échangeur de Chalon Nord situé sur la commune de Fragnes-la-Loyère. Les recherches ont fait ressurgir de précieux vestiges datant de plusieurs millénaires. Décryptage.
Alors que la mise en service du nouveau demi-diffuseur est prévue courant 2024, revenons rapidement sur les différents aménagements réalisés et à venir aux quatre coins du chantier.
Vidéo à découvrir en bas de cet article !
Début décembre 2023, une phase du chantier à fort enjeu environnemental démarre avec le lancement des travaux visant à reconstituer, et conforter, le milieu naturel présent avant l’arrivée du demi-échangeur Chalon Nord.
Il y a encore peu de temps on le devinait à peine. Désormais, ses lignes définitives s’affichent clairement dans le paysage bordant l’autoroute A6. Petite revue de détail de l’ouvrage qui supportera la bretelle de sortie du demi-échangeur Chalon Nord.
Indissociable de tout chantier, la sécurité fait l’objet d’un suivi régulier et extérieur mené par un cabinet indépendant. Rencontre avec l’un de ces intervenants, présent dès le démarrage des travaux du demi-diffuseur de Chalon Nord.
Partie intégrante des travaux, le suivi environnemental fait l’objet d’une attention aussi régulière que minutieuse. Essentiel pour ne pas passer à côté d’œufs d’une espèce protégée par exemple. Petit point en cette fin d’été.
Jusqu’à présent, c’était un ouvrage sur lequel les véhicules empruntant l’autoroute A6 ne faisaient que passer l’espace d’un instant. Bientôt, il accueillera une nouvelle bretelle d’accès et tout un ensemble d’aménagements.
Dans notre premier portrait consacré à Charline Schwartz, nous vous parlions de l’importance du binôme qu’elle incarne avec son homologue côté maîtrise d’œuvre. Faisons donc les présentations.
Mardi 11 avril 2023 à 14h, plus d’une cinquantaine d’invités étaient réunis au niveau de la sortie du futur échangeur pour assister au geste symbolique matérialisant le lancement officiel des travaux.
Pour construire l’ouvrage définitif qui supportera la bretelle de sortie du demi-diffuseur de Chalon Nord, il convient de pouvoir passer au-dessus de la Thalie. C’est là qu’intervient l’ouvrage de franchissement provisoire.
En mars 2023, les travaux de terrassement ont démarré simultanément sur les deux secteurs qui accueilleront les bretelles du demi-diffuseur de Chalon Nord. Retour sur une première étape essentielle du chantier.
Le 9 mars 2023, les équipes encadrantes du chantier du demi-diffuseur de Chalon Nord étaient réunies pour faire le tour du site… et des engagements réglementaires en matière de biodiversité et d’environnement.
Le balai des premiers engins de chantier n’a certainement pas échappé à nombre d’habitants et habitués du secteur de Fragnes-La Loyère. Petit point sur les travaux préparatoires, chantier avant le chantier.
L’étude d’impact environnemental menée pour le projet a révélé la présence de deux plants de Coronille faux-sénés dans la zone de travaux. Espèce protégée en Bourgogne-Franche-Comté, ces arbustes aux fleurs jaunes ont été transplantés dans une zone où le contexte est similaire afin de les préserver.
Le mois d’octobre 2022 voit les premiers engins pointer le bout de leurs roues sur le site du projet. Objectif : procéder au défrichement du site d’implantation du demi-diffuseur avant la réalisation des fouilles archéologiques préventives. Une opération à mener avec précaution à bien des égards.