En début d’année 2020, APRR a fait réaliser par un cabinet extérieur agréé une campagne de mesures doublée d’une étude des émissions routières et de la qualité de l’air sur la zone du demi-diffuseur de Chalon Nord. Une base solide pour établir des projections fiables.
Comme le montre la vue aérienne illustrant cet article, des capteurs ont été installés sur 19 sites à proximité des principaux axes routiers ainsi qu’à distance des sources directes de pollution liées à la proximité de l’autoroute. Durant deux périodes de 30 jours, ils ont permis de collecter des échantillons ciblant plusieurs marqueurs de la qualité de l’air : dioxyde d’azote, benzène ou encore particules de type PM10 et PM2,5. Réalisées par un laboratoire indépendant, ces mesures ont fait apparaître que tous les polluants respectaient les normes de qualité de l’air en vigueur à l’exception des dioxydes d’azote en bordure immédiate de l’infrastructure.
Sur la base des mesures reflétant la situation actuelle, l’incidence du projet sur les émissions de polluants atmosphériques a été modélisée à l’horizon 2024 et 2044. La modélisation révèle une diminution des émissions de polluants atmosphériques après la mise en service du nouveau demi-diffuseur de l’ordre de -7 % en 2024 et -8 % en 2044. Cette légère diminution des concentrations à l’échelle du domaine d’étude est directement liée à la diminution du kilométrage parcouru, induite par le projet. L’étude air et santé réalisée montre également que la réalisation du demi-diffuseur au nord de Chalon-sur-Saône n’induira pas d’évolution significative de l’exposition à des fortes teneurs en dioxyde d’azote des populations présentes dans la bande d’étude. Le projet devrait même engendrer une diminution de la part de population exposée à des teneurs importantes en dioxyde d’azote (entre 20 et 30 µg/m3).
Le 9 mars 2023, les équipes encadrantes du chantier du demi-diffuseur de Chalon Nord étaient réunies pour faire le tour du site… et des engagements réglementaires en matière de biodiversité et d’environnement.
L’enjeu lié au milieu aquatique a justifié l’intégration de mesures spécifiques dès la phase de conception.
Établie en partenariat avec des écologues et des spécialistes externes, une étude complète a été réalisée en 2019-2020. Son objectif : identifier les enjeux de biodiversité puis les mesures pour éviter, réduire et enfin compenser les impacts liés au projet.
La prise en compte de la ressource en eau ne se limite pas seulement à la Thalie et au canal du Centre. Elle se matérialise aussi par des aménagements spécifiques destinés à la protéger pendant et après les travaux.